Delhi - 15 mars Peripeties
En Inde, on peut vouloir faire quelque chose, on peut mettre en place des actions, mais on ne sait jamais comment cela va se passer. Voici 2 anecdotes. Le 13 a Cochi, nous avons visite un musee prive de theatre, vraiment interessant. On voit qu il y a un spectacle en soiree, on donne notre nom et nous allons revenir pour 18h30, la dame nous dit que cela debute a 18h00. OK, donc nous arriverons vers 17h45. Nous arrivons et nous sommes invitees a nous asseoir dans la piece de maquillage des artistes pour voir la transformation s operer. (Nous avions assiste a un autre spectacle ou l artiste est assis sur la scene pour se maquiller, cela fait partie du spectacle) Donc nous sommes seulement toutes les deux et en profitons. Vers 18h15, nous allons nous asseoir dans la salle, mais il n y a personne. Cela nous intrigue. Nous attendons, regardons les fresques sur les murs, 18h30. Une des employe nous informe que ce ne sera pas long car ils attendent des invites speciaux, car ce soir c est un spectacle special, avec 2 artistes tres connus. 19h00. On pense a s en aller, mais on nous apporte chacune un petit bouquet de fleurs comme <invitees speciales>. Quelques minutes plus tard, on nous apporte chacune une noix de coco comme breuvage..... On ne peut plus s en aller..... Il est 19h20, et l on voit 3 hommes arrives. Je crois que c est peut etre des impresarios ?? Le spectacle commence, apres 10 minutes, l electricite manque, cela dure quelques minutes, je me sens mal a l aise pour les artistes. Finalement, cela revient et le spectacle continue. Ce fut vraiment 2 magnifiques spectacles. Ce sont des danses anciennes.
Apres le spectacle, nous apprenons par notre guide, que le theatre est en mauvaise posture financiere et qu un des 3 hommes est un investisseur de Dubai. Et oui, le petrole a l argent, il controle. Monique et moi s amusons beaucoup avec le denouement de cette soiree bien speciale, assis juste a cote de ce <Monsieur si riche>. On ne sait jamais ce qui nous attend.
2e: aujourd hui, je decide que je ne peux pas revenir au Quebec avec les cheveux qui ont blondi au soleil, il y a beaucoup de blanc et de orange. Ce matin, nous cherchons un salon de coiffure, je finis par en trouver un. OK, ils peuvent me faire ma couleur et je leur dis que je reviens apres diner. Donc, je retourne, la fille me recoit en me disant que ce ne sera pas la, je dois suivre un garcon qui m amene dans un autre salon. Arrivee a l autre salon, je reconnais le garcon de l autre mais qui a un 2e salon, il me fait asseoir et nous attendons qu il aille chercher le carton de couleur a l autre salon. Il revient, je lui montre et me dit qu il n a pas cette couleur, mais il a cette couleur, cette autre, cette autre........ non, je tiens mon bout sur la couleur que je veux. Finalement, il ne peut pas.
Je sors, trouve un autre salon dans un sous-sol de l hotel. Oui, le coiffeur peut me faire la couleur demandee. La fille va acheter la couleur, elle revient, mais ce n est pas la couleur que j ai demandee. Je lui dit, <il y a plus de brun que ce que je veux>, avec de belles phrases, oui, c est plus brun que rouge comme j ai habituellement, mais je me dis qu il semble difficile de trouver la couleur que je veux et je dis oui. Le prochain voyage, j apporterai MA couleur...
Donc je me retrouve avec des cheveux qui sont beaucoup plus brun. Monique dit que c est joli mais plus <ordinaire>, que cela me ressemble moins. Mais ce n est pas la catastrophe du siecle.
Je ne sais pas si vous avez reussi a me suivre dans mes peripeties, mais c est tout cela qui fait la beaute des Indiens, ils disent toujours Oui et travaillent tres fort pour nous faire plaisir et arriver a leurs fins.
Il me reste 1 dodo . Pour l instant, ce que j aimerais ce serait de continuer encore quelques semaines en trouvant un travail de benevolat. La prochaine fois en Inde, ce sera ainsi.
A bientot
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